jeudi 17 janvier 2013

Un train volé termine sa course dans un appartement


À Stockholm, en Suède, un train de banlieue qui avait été volé par une femme dans une gare a déraillé pour terminer sa course dans un immeuble résidentiel. La criminelle a été grièvement blessée suite à son accident, au point qu’elle a été transportée d’urgence par hélicoptère jusqu’à l’hôpital le plus près. Heureusement, personne d’autre n’a été blessé lors de ce fâcheux et troublant événement. La femme devra répondre d’une accusation au criminel pour avoir mis en danger le public.
« Trois familles se trouvaient à l’intérieur de l’immeuble résidentiel, mais personne n’a été blessé. Du moins, pas physiquement », a exprimé le porte-parole de la police à Stockholm, Lars Bystrom. Les autorités peinent à comprendre pourquoi une femme sans histoire a agi de la sorte. « Nous n’avons entendu que du bon à son sujet. Nous enquêtons afin de comprendre comment cet accident s’est produit, mais surtout pourquoi elle a choisi de faire ce qu’elle a fait », a ajouté Bystrom. Les policiers ont avoué ne pas savoir de quelle façon la contrevenante s’est retrouvée avec les clés du train de quatre wagons. Pour ce qui est de le conduire, « En règle générale c’est possible même si vous n’êtes pas conducteur de train. Vous pouvez lire à ce sujet dans Internet ou observer quelqu’un d’autre le faire », a commenté Bystrom.
Voici une photo saisissante de l’accident survenu mardi à Stockholm :
stockholm train
Source : UT San Diego

La pollution de Pékin vue de l’espace


Dimanche dernier, le satellite Suomi NPP de la NASA a enregistré une image troublante de la pollution atmosphérique à Pékin, en Chine. La capitale est nappée d’un smog visible de l’espace, produit par les centrales à charbon et les nombreuses automobiles. L’air est si chargé de particules toxiques que le respirer peut entrainer de graves problèmes respiratoires. La semaine dernière, l’ambassade américaine à Pékin révélait des concentrations de ces particules aussi élevées que 900 microgrammes par mètre cube alors que 100 est considéré « dangereux ». Comment les autorités chinoises réagissent? Le mot d’ordre est de rester à l’intérieur. Toutefois, la situation n’a pas encore atteint le niveau catastrophique d’octobre 2010, où la visibilité dans bon nombre de villes du pays était limitée à environ 90 mètres, ce qui avait entraîné de nombreux accidents sur la route faisant au moins 30 morts.
Voici la photo satellite ainsi que d’autres clichés saisis cette semaine à Pékin.

Coupable du meurtre de son père néo-nazi à 12 ans


En Californie, un enfant de 12 ans a été reconnu criminellement responsable du meurtre au deuxième degré de son père, qui était directeur régional d’un groupe néo-nazi. Le juge Jean Leonard de la Cour juvénile a reconnu la « longue histoire d’abus et de négligence » du garçon, dont le procès préliminaire s’est déroulé sans jury. Avec l’aide d’un psychologue, Leonard a établi que le potentiel violent de l’accusé « aurait pu être prédit », surtout en tenant compte que sa mère avait abusé de substances néfastes durant sa grossesse. De plus, le jeune vivait quotidiennement dans un environnement empreint de violence familiale, et la philosophie néo-nazie n’a pas du tout aidé son cas.
Le juge Leonard a pris en compte une variété de facteurs : les circonstances entourant le crime, l’âge de l’accusé ainsi que son expérience couplée à son état mental et sa compréhension du meurtre. « Ce n’était pas un garçon naïf. Il connaissait la haine, il savait que ce qu’il faisait au moment du crime était mal ». Une sentence sera prononcée le 15 février prochain.
En mai 2011, l’accusé, alors âgé de seulement 10 ans, avait ouvert le feu sur son père avec un magnum de calibre .357. La victime, âgée de 32 ans, dormait sur le canapé au moment du meurtre. L’enfant avait plaidé non coupable, évoquant l’aliénation mentale. Il aurait avoué à sa soeur son intention de tuer son père deux jours avant le drame.
neonazi

lundi 14 janvier 2013

L’industrie US du porno contre la loi qui oblige le port du préservatif


Aux Etats-Unis, l’industrie du porno ne veut pas du préservatif et elle le fait savoir. Les deux plus gros producteurs de films X, Vivid Entertainment et Califa Productions ont ainsi déposé une plainte devant une cour fédérale pour faire annuler la loi baptisée « mesure B », votée en novembre dernier et qui impose aux acteurs de porter un préservatif sur les tournages, dans l’Etat de Californie, où environ 200 sociétés de production de films pornographiques sont basées.
« Je tiens absolument à faire annuler cette loi », a affirmé à l’AFP, Steven Hirsch, fondateur de Vivid Entertainment. « Je crois que le système actuel de test mis en place par l'industrie fonctionne bien », a-t-il ajouté. Ce dernier a également précisé que depuis 2004, plus de 300 000 scènes ont été tournées sans que le virus du sida soit transmis. Mais, comme le note le site du « Figaro », des tournages ont été suspendus (notamment en 2011) lorsque des acteurs ont appris qu’ils étaient porteurs du virus du sida.

« Nous ne voulons plus une seule infection par le virus HIV du SIDA »

Si pour la Free Speech Coalition (FSC), qui réunit l'essentiel des producteurs de films pornos, la loi est « intenable pour l'industrie » du porno, les associations de lutte contre le sida, sont déterminées à faire appliquer cette loi, qui impose par ailleurs les producteurs de films X à acheter un permis pour pouvoir tourner des scènes sexuelles (l’argent récolté servira à financer des contrôles annuels sur les plateaux de tournages). « Nous ne voulons plus une seule infection par le virus HIV du SIDA », martelait ainsi Michael Weinstein, le président de l'AIDS Healthcare Foundation, en novembre dernier.