Clifton Vial se trouvait à bord de sa camionnette de marque Toyota Tacoma à Nome, en Alaska. L’homme de 52 ans désirait découvrir jusqu’où une route au nord pourrait le mener. Après plus de 60 kilomètres sur la route, la camionnette est demeurée prisonnière dans la neige. Une tempête faisait rage. « J’ai tenté de me creuser une sortie et j’ai réalisé à quel point j’étais coincé. J’aurais souffert d’engelures avant même d’avoir sorti la camionnette de là », a expliqué Clifton Vial.
À court de moyens et sachant qu’elle devrait survivre dans sa camionnette, la victime a vite pris les choses en main. Elle s’est enroulée une feuille parfumée de marque Fleece ainsi qu’une serviette de bain autour des pieds pour les protéger du froid. À quelques occasions, elle démarrait la camionnette afin de se réchauffer et écouter la radio. Le troisième jour, Clifton Vial n’avait presque plus d’essence dans son réservoir. « J’étais vraiment fâché envers moi-même. Je ne devais pas me retrouver là seul et sans précautions même si je savais que c’était une possibilité », a-t-il dit. Comble de malheur, le conducteur n’avait pas d’eau ni de nourriture à bord. Sa famille était en voyage à l’extérieur et son cellulaire, impossible à atteindre. Comment allait-il survivre ?
Puisqu’il n’était pas entré travailler deux jours de suite, le patron de la victime, John Handeland, a contacté la police. Ce n’est qu’à ce moment que les efforts pour retrouver le père de famille ont débuté. Des sauveteurs tant dans les airs qu’au sol sont partis à la recherche de Clifton Vial, épaulés de policiers. Pendant ce temps, il frissonnait dans sa Toyota Tacoma le ventre vide. Ses seules provisions : de la neige et des canettes de bière Coors Light congelées. Il les consommait comme des fèves au lard : « j’ai arraché leurs couvercles et je les creusait avec un couteau. » La véritable lutte n’était pas contre la faim, mais bien contre le froid. Clifton Vial tentait de se réchauffer du mieux qu’il le pouvait, par exemple en plaçant ses bras sous son t-shirt ce qui a concentré sa chaleur corporelle, du moins pendant un moment.
Ce n’est qu’après trois jours de calvaire que la victime a été secourue par un collègue de travail accompagné de sauveteurs. Il s’en est sorti avec beaucoup de chance. « Je me suis pesé au cours de la nuit. J’avais perdu environ 16 livres. » La prochaine fois, espérons qu’il agisse avec plus de précautions avant de s’aventurer sur des routes à risque !
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